Je suis une âme incarnée sur terre. J'habite ce corps depuis 31 ans.

Si j'écris cela c'est grâce à une personne qui m'en a soufflé l'idée.

 

Je m'adresse au gens à la conscience et au cœur ouverts, ou qui sont en voit d'ouverture.

Tout le monde n'est pas apte à accepter l'idée de ce que je vais écrire, d'accepter qu'un monde invisible existe. Et je le respecte.

Mais sachez que ce n'est pas parce que nous ne voyons pas une chose qu'elle n'existe pas.

Le monde est plein de mystère et c'est ce qui fait sa beauté.

Parfois, il nous faut des années pour voir et comprendre quelque chose qui se trouve sous nos yeux depuis toujours.

 

Il y a peu j'ai découvert mon rôle de passeuse d'âmes.

Du moins redécouvert, car je m'en doutais bien avant qu'on me le confirme.

 

Depuis mon enfance, la nuit ou dans le noir, je vois les âmes, ou du moins ce qu'elles me montrent.

Jusqu’à il n'y a pas longtemps je ne voyais que des âmes du bas astral.

 

J'ai vu des choses d'une laideur telle qu'un réalisateur du pire film d'horreur ne pourrait concevoir. J'en avais évidemment très peur.

Mais ça c'était avant.

Avant que je rencontre 2 femmes hors du commun.

Ma flamme jumelle, Jennifer. Rencontre que j'ai fais grâce à la femme que j'aime, Marie-Aude, qui a su voir le bon en moi, malgré l’envoûtement.

 

En effet, début d'année 2015 j'ai appris avoir été victime d'un envoûtement. Avec force et patience, Jennifer m'en a libéré.

C'est à ce moment là que les choses ont commencé à réellement évoluer.

A ce moment la que je me suis mise à vraiment ressentir les âmes.

Partout, tout le temps. Le jour et la nuit.

Ça à été très dur à gérer, j'ai cru devenir folle plus d'une fois.

J'ai voulu abandonner plus d'une fois.

J'ai songé plus d'une fois à vendre mon âme au diable pour que cela cesse.

Mais Jennifer et Marie-Aude ont toujours été là. Ma soeur Isabelle également, qui ne me prenait pas pour une folle, et ma mère à travers ses prières, même si elle ne savait pas ce que je vivais à ce moment là. 

J'ai été soutenu par les anges, mes guides et l'archange Michael également. Ils ont veillés et veillent encore sur moi.

 

Je suis en apprentissage, j’apprends chaque jours, je m'améliore, je fais des erreurs qui m’apprennent, je trébuche, je me relève et recommence. Et j'en remercie le ciel et les êtres qui veillent sur nous les terriens.

C'est aussi ça la vie. Nous sommes ici sur terre pour cela. Apprendre. Ou du moins réapprendre ce que nous avons oublié. Je conçois que ça puisse être inconcevable pour certaines personnes.

 

Je ne suis pas la pour convaincre. A chacun de se faire sa propre opinion.

 

Il faut savoir que les âmes n'ayant pas encore trouvées la lumière et restées parmi nous sont comme nous. Elles ont des peurs, des doutes, des croyances, des sentiments, des émotions, etc.

Elles n'ont juste plus de corps. Alors quand elles trouvent une âme incarné pouvant les voir, les entendre ou les sentir, c'est une aubaine pour elles.

Elles méritent autant de respect que chaque âmes incarnées ici bas. Quelle que fut leur vie, quoi qu'elles aient fait. Dans la vie, on fait comme on peut, avec l'enfance qu'on a eu, avec les gens que l'on rencontre, avec nos perceptions, etc.

Personne ne peut juger les actes de quelqu'un car tout le monde vit et perçoit les choses différemment. C'est quelque chose de très important à comprendre et que l'on est obligé d'intégrer rapidement quand on est passeur.

 

Mon rôle de passeuse m'a apprit et m'apprend encore à aimer toujours plus.

Pas seulement les âmes que je fais passer. Tout. Tout devient plus aimable, je m'ouvre à la compassion, je m'ouvre à la beauté du monde, et quand on voit de plus en plus de beauté partout, on aime plus facilement, et ça devient facile.

Oui, l'amour est une chose facile. L'humain à le chic pour se compliquer la vie, pour tout compliquer. Mais l'amour inconditionnel devient plus simple quand on arrive à s'ouvrir à la beauté.

Ce que je ressens quand je fais passer une âme, cet amour profond, j'aimerais que tout le monde puisse ressentir ça, cette force, cette puissance.

La première âme que j'ai fais passer, j'en ai pleuré, tellement c'était transcendant.

Quand on vit ça, on comprend que l'arme la plus puissante est l'amour. Qu'il n'y a rien de plus vrai et de plus fort. Reste à trouver comment garder cet état de béatitude en continu.

Tout le monde peut s'ouvrir à l'amour, dès maintenant.

 

Bien sur il y a de mauvais côtés à être passeur. Certaines âmes nous font ressentir leurs douleurs, peines, angoisses, etc.

Pour un passeur débutant ça peut être très déstabilisant, voir destructeur.

J'ai failli me pendre à cause d'une âme d'un suicidé qui m'avait littéralement envahis.

C'était une douleur telle que j’étais anéantis, je ne voyais pas d'autres issues. Cette âme me faisait ressentir son propre ressenti lors de son suicide.

On m'a vite fait comprendre que ce n'était pas ma douleur et que je n'avais pas à supporter ça.

Avoir de la compassion ne veut pas dire souffrir pour l'autre.

Il faut bien faire la distinction et faire la part des choses si on ne veut pas être envahi par de mauvaises pensées.

Un passeur se doit de travailler sa force intérieur, et la première chose à faire est de s'aimer.

On ne veut pas faire souffrir quelqu'un qu'on aime, à ce moment là on intègre qu'on ne doit pas se faire souffrir, mais faire attention à soi, être doux et aimant avec soi même.

 

Si tu te crois mauvais, si tu te juges, je te le dis, tu a tout faux.

 

Un ami un jour m'a dit : «Il n'y a pas de mauvaises personnes, il n'y a que de mauvais comportements» Il a raison.

 

J'ai compris récemment aussi, grâce à Louise bourbeau et son livre « les 5 blessures de l’âme » que tant qu'on a pas prit conscience de ses propres blessures et des masques qu'elles nous font porter, et tant que l'on en est pas guéris, il est difficile d'aider les autres.

Un passeur se doit donc de guérir ses propres blessures pour être plus efficace.

 

J'ai toujours voulu au plus profond de mon être , faire un travail dans l'aide aux autres, parce que moi même je souffrais et que je trouvais la souffrance autour de moi insupportable.

Mais quand on s'aime et que l'on se guérit, alors là, on peut vraiment aider efficacement.

C'est très important. L'égo à tendance à vouloir te dire que « ça y est tu a réglé tes soucis » , l’ego est un petit filou…

Il faut apprendre à s'écouter en son cœur et dire « chut » à cet ego qui pense nous protéger en nous cachant la vue. S'aimer c'est aussi accepter nos défauts, nos faiblesses.

 

S'autoriser à être humain.

Je vous aime.

 

Paf